Les projets de mise en réseau, sont une des mesures qui visent à remplir une partie du mandat constitutionnel de l’agriculteur suisse, à savoir : la conservation des ressources naturelles. Ils font l’objet d’un cahier des charges strict et d’un suivi sur toute la durée du projet. Ils durent huit ans et peuvent être reconduits. Chaque agriculteur intéressé qui remplit les conditions liées à l’obtention des paiements directs, notamment le respect des prestations écologiques requises (PER), peut participer à un réseau. Il s’engage à exploiter les surfaces conformément à ce qui a été convenu durant toute la durée du projet. Grâce au réseau, il est possible de tenir compte des besoins régionaux et des valeurs naturelles liées au paysage.
L’objectif principal d’un réseau écologique est le maintien et la promotion de la diversité naturelle des espèces sur la surface agricole utile. Dans ce but, des surfaces de promotion de la biodiversité (SPB) sont placées et entretenues de manière à créer des conditions favorables pour le développement et la dispersion de la faune et de la flore. La diversité propre des habitats, du paysage et la mise en réseau de ces habitats (répartition territoriale) sont ainsi encouragées. Les mesures prévues dans le cadre du projet de mise en réseau sont orientées sur les besoins des espèces cibles et des espèces caractéristiques. Ces espèces font l’objet de mesures de promotion avérées et réalisables. Les espèces cibles très sensibles, elles, nécessitent la mise en place de mesures de conservation régies et financées par la Loi sur la protection de la nature et du paysage (LPN).[1]
Deux rapports qui visent à évaluer le degré de réalisation des objectifs doivent être produits. L’un après quatre ans (rapport intermédiaire) et l’autre après huit ans (rapport final).
Les espèces cibles sont des espèces menacées pour lesquelles un réseau écologique peut jouer un rôle important en termes de conservation. Les espèces caractéristiques sont des espèces représentatives d’un type de paysage particulier, propre à la zone d’un projet de mise en réseau. La biodiversité, c’est la diversité des écosystèmes (habitats comme une prairie, une lisière ou un pâturage boisé), la diversité des espèces (vaches, orchidées, papillons) et la diversité des gènes au sein d’une espèce (vache Holstein, Limousin ou Simmental). |
[1] Source : OFAG, Aide à l’exécution pour la mise en réseau, version 1.0, 2015